Après une formation en Sciences du langage, elle s’est intéressée au fonctionnement de l’esprit humain et plus particulièrement à celui des jeunes enfants. Elle s’est donc logiquement orientée vers un master en Sciences cognitives, qui a déclenché en elle de nouveaux questionnements. Comment les bébés parviennent-ils à acquérir leur(s) langue(s) maternelles en si peu de temps et sans recevoir d’enseignement explicite ? Que se passe-t-il dans leurs petits cerveaux encore en développement ? Comment étudier les mécanismes cognitifs du développement du langage ? Quels éléments entrent en jeu dans ce processus et à quel moment du développement ? Toutes ces questions l’ont amenée à travailler avec Isabelle Dautriche lors d’un stage de recherche, puis à entamer un travail de recherche innovant qu’elle mène actuellement aux côtés de Clément François dans le cadre de sa thèse.